EN IMAGES. David Vida, street artiste Vichyssois, nous emmène dans son atelier

A 43 ans, David Vida s’épanouit dans le domaine qu’il a choisi : le street art. Déjà adolescent, les Beaux Art le faisait rêver, aujourd’hui, ce sont ses œuvres qui impressionnent.

Installé sur Vichy, l’artiste street art, David Vida, crée ses œuvres chez lui depuis maintenant deux ans. Entouré de ses dernières créations, il nous a invité là où ses idées naissent, en nous offrant sa vision de l’art. Photo : Morgane Briens

Installé sur Vichy, l’artiste street art, David Vida, crée ses œuvres chez lui depuis maintenant deux ans. Entouré de ses dernières créations, il nous a invité là où ses idées naissent, en nous offrant sa vision de l’art. Photo : Morgane Briens

IAM, NTM… Le hip-hop a été la première source d’inspiration de David Vida. A seulement 12 ans, son intérêt se porte sur l’art et il se teste aux graffitis, avec comme modèles ses amis. “Mon rêve de gamin c’était d’intégrer les beaux-arts, malheureusement à cette époque, on est mis dans des cases”. Dirigé vers l’apprentissage en alternance, il devient serveur à l’âge de 16 ans. Ce n’est qu’en 2020, et avec l’apparition du coronavirus, que l’artiste redécouvre sa passion, et décide de s’y consacrer.

Sûr de lui et désireux de réussir, David Vida s’impose et se fait connaître. De bouche à oreille, il réalise plusieurs œuvres pour les commerçants Vichyssois, dont Couleur Café ou encore Lacoste. Sur deux ans, l’amoureux de l’art vend 192 tableaux et croule aujourd’hui sous les demandes :“ L’art, ça m’a sauvé”.

L’art accessible à tous

Individualiste et encore à la recherche de son style. David Vida a tout de même un projet pour le futur, créer un café d’artistes : “Mon rêve absolu, c’est d’avoir un café où on peut s’installer tranquillement.” Si un jour ce rêve se réalise, il aimerait transmettre sa passion en donnant des cours de dessin. Rendre l’art accessible à tous, une belle vengeance sur les beaux-arts.

“Je ne sais pas tout dessiner, vous me demandez de faire une voiture, je suis incapable.” Spécialisé dans le portrait, il s'intéresse aussi aux chaussures, mais pas n’importe quel type : la basket. Photo : Morgane Briens

“Je ne sais pas tout dessiner, vous me demandez de faire une voiture, je suis incapable.” Spécialisé dans le portrait, il s’intéresse aussi aux chaussures, mais pas n’importe quel type : la basket. Photo : Morgane Briens

Un intérêt porté sur un objet unique, que l’artiste représente toujours avec un aspect street art, et des matières différentes. Par exemple, ci-dessus avec de la mosaïque. Photo : Morgane Briens

Un intérêt porté sur un objet unique, que l’artiste représente toujours avec un aspect street art, et des matières différentes. Par exemple, ci-dessus avec de la mosaïque. Photo : Morgane Briens

L’artiste ne se fixe pas de limite. Toile, bois, carton, celui-ci s’attaque même aux murs de son jardin. Chez David Vidal tout est source d’art. Et c’est la nature qu’il a choisi de représenter : chat, animaux sauvages, paysage… Une sorte d’évasion de la ville, et l’appel à la liberté. Photo : Sibylle Beaunée 

L’artiste ne se fixe pas de limite. Toile, bois, carton, celui-ci s’attaque même aux murs de son jardin. Chez David Vidal tout est source d’art. Et c’est la nature qu’il a choisi de représenter : chat, animaux sauvages, paysage… Une sorte d’évasion de la ville, et l’appel à la liberté. Photo : Sibylle Beaunée

Dans son atelier, David Vida donne vie à ses idées et aux demandes de ses clients. L’artiste n’a pas peur de rester des heures enfermé entre ces quatre murs. Cet “éternel insatisfait”, parfois fatigué, vit pour sa passion. Photo : Sibylle Beaunée 

Dans son atelier, David Vida donne vie à ses idées et aux demandes de ses clients. L’artiste n’a pas peur de rester des heures enfermé entre ces quatre murs. Cet “éternel insatisfait”, parfois fatigué, vit pour sa passion. Photo : Sibylle Beaunée 

Une passion retranscrite à travers ses œuvres, où le Vichyssois cherche à transmettre une certaine émotion. Ici, c’est le regard du personnage Ragnar, dans la série Vikings, qui interpelle et crée un lien entre l’art et le spectateur. Photo : Morgane Briens

Une passion retranscrite à travers ses œuvres, où le Vichyssois cherche à transmettre une certaine émotion. Ici, c’est le regard du personnage Ragnar, dans la série Vikings, qui interpelle et crée un lien entre l’art et le spectateur. Photo : Morgane Briens

Sur sa table de jardin, David Vidal reproduit pour la centième fois le portrait d’Uma Thurman dans le film Pulp Fiction. L’une de ses œuvres les plus demandées. Passionné pour les portraits des personnages, l’artiste est capable d’en faire jour et nuit. Photo : Morgane Briens

Sur sa table de jardin, David Vidal reproduit pour la centième fois le portrait d’Uma Thurman dans le film Pulp Fiction. L’une de ses œuvres les plus demandées. Passionné pour les portraits des personnages, l’artiste est capable d’en faire jour et nuit. Photo : Morgane Briens

“On pense souvent que le street art c’est seulement faire de l’art avec des bombes de peinture, mais pas du tout.” Avec ses marqueurs, il donne vie à ses créations et montre un autre aspect du cliché du street art. Photo : Morgane Briens

“On pense souvent que le street art c’est seulement faire de l’art avec des bombes de peinture, mais pas du tout.” Avec ses marqueurs, il donne vie à ses créations et montre un autre aspect du cliché du street art. Photo : Morgane Briens

Autodidacte, le Vichyssois se donne à toutes les formes de l’art. Toujours à la recherche de son art propre à lui, Vidal reste ouvert à tout ce qui rendrait ses créations uniques. C’est avec le pointillisme qu’il termine son portrait ici. Photo : Sibylle Beaunée

Autodidacte, le Vichyssois se donne à toutes les formes de l’art. Toujours à la recherche de son art propre à lui, Vidal reste ouvert à tout ce qui rendrait ses créations uniques. C’est avec le pointillisme qu’il termine son portrait ici. Photo : Sibylle Beaunée

A seulement 43 ans, David Vidal fait partie des étoiles montantes de l’art et continue de surprendre avec son art. Notamment avec cette œuvre de Paul Bocuse, chez lui. Même s’il cherche encore à rester loin des projecteurs, “j’ai refusé de présenter mes œuvres dans des galeries, tout simplement parce que je n’ai pas la prétention de le faire. Je veux rester avant tout moi-même et faire ce que je veux.” Photo : Sibylle Beaunée

A seulement 43 ans, David Vidal fait partie des étoiles montantes de l’art et continue de surprendre avec son art. Notamment avec cette œuvre de Paul Bocuse, chez lui. Même s’il cherche encore à rester loin des projecteurs, “j’ai refusé de présenter mes œuvres dans des galeries, tout simplement parce que je n’ai pas la prétention de le faire. Je veux rester avant tout moi-même et faire ce que je veux.” Photo : Sibylle Beaunée

Morgane Briens et Sibylle Beaunée



Catégories :En Images, Vichy

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