EN IMAGES. Covid-19 : Le Paris touristique subit de plein fouet la pandémie

Première région touristique de l’Hexagone, l’Île-de-France, et plus particulièrement Paris, est sans conteste la région ayant le plus souffert de la chute du nombre de touristes en France cette année. Mais la capitale ne s’arrête pas pour autant de vivre, malgré les nombreuses difficultés.

La ville de Paris est sans conteste le moteur du pays. Pourtant, même elle ne semble pas immunisée face à la pandémie de Covid-19. Baisse d’activité de 15% sur les trois premiers trimestres, recul du chiffre d’affaires des entreprises franciliennes de 10,8 % sur la même période, diminution du nombre de touristes de plus de 60% sur un an (14 millions en moins au premier semestre 2020), la liste est longue et rend compte d’un bilan catastrophique pour la capitale qui représente 30% du PIB national.

Alors que la majorité des établissements professionnels ont rouvert depuis maintenant plusieurs semaines, Paris compte bien relancer son économie le plus rapidement possible. Avec près de 77% de professionnels pensant qu’il faudra attendre l’année 2022 au minimum pour un retour à la normale, la capitale a encore du mal à retrouver son énergie d’antan, malgré le retour progressif du traditionnel rythme parisien. Retour en images sur le vide touristique qui règne dans la Ville Lumière en ce début d’année 2021.

Avec une baisse de plus de la moitié du trafic habituel, la RATP a durement subi la crise sanitaire et économique touchant le pays. La mise en place du télétravail et l’absence frappante de touristes cette année a grandement touché financièrement ce secteur qui tente de lutter avec un protocole sanitaire strict comme en attestent ces cercles au sol placés pour répondre aux normes de distanciation sociale dans la station Bibliothèque François-Mitterrand ce mardi 22 décembre 2020. Photo : Antoine Allart

Avec une baisse de plus de la moitié du trafic habituel, la RATP a durement subi la crise sanitaire et économique touchant le pays. La mise en place du télétravail et l’absence frappante de touristes cette année a grandement touché financièrement ce secteur qui tente de lutter avec un protocole sanitaire strict comme en attestent ces cercles au sol placés pour répondre aux normes de distanciation sociale dans la station Bibliothèque François-Mitterrand ce mardi 22 décembre 2020. Photo : Antoine Allart

Le RER C est quasiment désert à l’arrêt Bibliothèque nationale de France François Mitterrand. Cette baisse de la fréquentation a l’avantage de faciliter l’application des gestes barrières comme la distanciation sociale. Photo : Antoine Allart

Le RER C est quasiment désert à l’arrêt Bibliothèque nationale de France François Mitterrand. Cette baisse de la fréquentation a l’avantage de faciliter l’application des gestes barrières comme la distanciation sociale. Photo : Antoine Allart

Pour faire face à l’épidémie, le gouvernement n’hésite pas à employer les grands moyens. Ici, la Tour Montparnasse (15ème arrondissement) affiche le QR Code de 1 500m² renvoyant à l’application Tous Anti-Covid. Pourtant, beaucoup de ceux ayant essayé de le scanner se plaignent de ne pas réussir à accéder à l’application déjà téléchargée plus de 11 millions de fois. Photo : Antoine Allart

Pour faire face à l’épidémie, le gouvernement n’hésite pas à employer les grands moyens. Ici, la Tour Montparnasse (15ème arrondissement) affiche le QR Code de 1 500m² renvoyant à l’application Tous Anti-Covid. Pourtant, beaucoup de ceux ayant essayé de le scanner se plaignent de ne pas réussir à accéder à l’application déjà téléchargée plus de 11 millions de fois. Photo : Antoine Allart

Les célèbres Bateaux-Mouches sont cloués aux quais au moins jusqu’au 31 janvier 2021 inclus. L’une des attractions touristiques les plus connues de la ville de Paris se retrouve donc inutilisable pour le moment. Photo : Antoine Allart

Les célèbres Bateaux-Mouches sont cloués aux quais au moins jusqu’au 31 janvier 2021 inclus. L’une des attractions touristiques les plus connues de la ville de Paris se retrouve donc inutilisable pour le moment. Photo : Antoine Allart

Même si le tourisme est grandement impacté par la crise sanitaire (80% de perte du chiffre d’affaires habituel sur le mois de novembre 2020 pour les professionnels d’Île-de-France), la vie suit son cours et l’avenue des Champs-Elysées est comme à son habitude bondée. Photo : Antoine Allart

Même si le tourisme est grandement impacté par la crise sanitaire (80% de perte du chiffre d’affaires habituel sur le mois de novembre 2020 pour les professionnels d’Île-de-France), la vie suit son cours et l’avenue des Champs-Elysées est comme à son habitude bondée. Photo : Antoine Allart

La majorité des commerces non-essentiels ont pu rouvrir le samedi 28 novembre 2020, avec un protocole sanitaire renforcé. L’enseigne de luxe Louis Vuitton ne fait pas exception à la règle et a repris son activité dans ce magasin situé sur la plus belle avenue du monde. Photo : Antoine Allart

La majorité des commerces non-essentiels ont pu rouvrir le samedi 28 novembre 2020, avec un protocole sanitaire renforcé. L’enseigne de luxe Louis Vuitton ne fait pas exception à la règle et a repris son activité dans ce magasin situé sur la plus belle avenue du monde. Photo : Antoine Allart

Quelques dizaines de mètres plus loin, le cinéma UGC Normandie et le cabaret le Lido restent quant à eux fermés. La réouverture de ces lieux culturels était pourtant prévue le 15 décembre dernier, mais la crise sanitaire en a décidé autrement. Le message « pas essentiel » affiché sur la façade résonne comme la révolte du monde de la culture. Photo : Antoine Allart

Quelques dizaines de mètres plus loin, le cinéma UGC Normandie et le cabaret le Lido restent quant à eux fermés. La réouverture de ces lieux culturels était pourtant prévue le 15 décembre dernier, mais la crise sanitaire en a décidé autrement. Le message « pas essentiel » affiché sur la façade résonne comme la révolte du monde de la culture. Photo : Antoine Allart

Les vitrines du grand magasin Le Printemps sont décorées comme chaque année à l’occasion de Noël. Les automates réussissent à intriguer les plus curieux mais restent bien moins observés que les années précédentes en ce 22 décembre. Photo : Antoine Allart

Les vitrines du grand magasin Le Printemps sont décorées comme chaque année à l’occasion de Noël. Les automates réussissent à intriguer les plus curieux mais restent bien moins observés que les années précédentes en ce 22 décembre. Photo : Antoine Allart

Sur le toit des Galeries Lafayette, les touristes se réunissent, masqués, pour profiter d’un panorama de la ville de Paris où la Tour Eiffel ressort fièrement. La capitale, l’une des villes les plus visitées du monde, ne perd donc pas entièrement son attrait touristique. Photo : Antoine Allart

Sur le toit des Galeries Lafayette, les touristes se réunissent, masqués, pour profiter d’un panorama de la ville de Paris où la Tour Eiffel ressort fièrement. La capitale, l’une des villes les plus visitées du monde, ne perd donc pas entièrement son attrait touristique. Photo : Antoine Allart

Ici, à l’Opéra de Paris, touristes et jeunes parisiens se mêlent et s’assoient pour se reposer ou manger. Cette scène assez habituelle montre que, malgré la distanciation sociale à respecter, certaines choses ne changent pas. Photo : Antoine Allart

Ici, à l’Opéra de Paris, touristes et jeunes parisiens se mêlent et s’assoient pour se reposer ou manger. Cette scène assez habituelle montre que, malgré la distanciation sociale à respecter, certaines choses ne changent pas. Photo : Antoine Allart

Comme tous les musées français, le Louvre est fermé jusqu’à nouvel ordre. Le musée le plus visité du monde (9,6 millions de touristes en 2019) a donc logiquement subi d’énormes pertes sur son nombre d'entrées cette année. Les touristes peuvent cependant le découvrir en réalité augmentée sur Internet. Photo : Antoine Allart

Comme tous les musées français, le Louvre est fermé jusqu’à nouvel ordre. Le musée le plus visité du monde (9,6 millions de touristes en 2019) a donc logiquement subi d’énormes pertes sur son nombre d’entrées cette année. Les touristes peuvent cependant le découvrir en réalité augmentée sur Internet. Photo : Antoine Allart

Le quai des bouquinistes présents sur les bords de Seine du Pont Marie au quai Voltaire reste lui aussi fermé. A gauche de l’image, les lettres de scrabbles assemblées forment la phrase « encore (et) toujours des mots ». Une phrase à interpréter littéralement comme liée aux livres vendus ici, mais aussi comme une critique des mesures du gouvernement qui refuse d’ouvrir ces lieux. Photo : Antoine Allart

Le quai des bouquinistes présents sur les bords de Seine du Pont Marie au quai Voltaire reste lui aussi fermé. A gauche de l’image, les lettres de scrabbles assemblées forment la phrase « encore (et) toujours des mots ». Une phrase à interpréter littéralement comme liée aux livres vendus ici, mais aussi comme une critique des mesures du gouvernement qui refuse d’ouvrir ces lieux. Photo : Antoine Allart

Les vélos stationnés sur la Place Saint-Michel laissent deviner que malgré l’épidémie, la ville vit encore. Le lieu reste fréquenté malgré la fermeture de nombreux établissements comme le restaurant situé à droite de la photo, une mesure fortement critiquée par les professionnels du secteur. Photo : Antoine Allart

Les vélos stationnés sur la Place Saint-Michel laissent deviner que malgré l’épidémie, la ville vit encore. Le lieu reste fréquenté malgré la fermeture de nombreux établissements comme le restaurant situé à droite de la photo, une mesure fortement critiquée par les professionnels du secteur. Photo : Antoine Allart

Sur les quais de Seine, de jeunes étudiants de l’Université de Sorbonne se retrouvent pour manger autour de leur campus. Ils semblent bien seuls malgré la forte fréquentation de cette zone due à la présence sur leur rive de la gare d’Austerlitz et de la gare de Lyon sur l’autre, située derrière le siège de la SNCF visible en arrière-plan. Photo : Antoine Allart

Sur les quais de Seine, de jeunes étudiants de l’Université de Sorbonne se retrouvent pour manger autour de leur campus. Ils semblent bien seuls malgré la forte fréquentation de cette zone due à la présence sur leur rive de la gare d’Austerlitz et de la gare de Lyon sur l’autre, située derrière le siège de la SNCF visible en arrière-plan. Photo : Antoine Allart

Photos : Antoine Allart ; Texte : Arsène Gay



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