Du 18 septembre au 8 octobre, à l’occasion de la Semaine européenne du développement durable à Clermont-Ferrand, de nombreux ateliers ont été organisés par des associations. Parmi eux, un atelier intitulé “Réinterroger son mode de vie” illustrait les bienfaits de s’occuper de son corps pour préserver l’environnement.

Le guide de la Semaine européenne du développement durable, lors de la conférence à Clermont-Ferrand. Photo : Juliane Delecroix
Quel est le lien entre bien-être corporel et développement durable ? C’est la question sur laquelle s’est penchée Lucile Bernadac, professeure de yoga depuis vingt ans. Samedi 3 octobre, au bar restaurant La Goguette à Clermont-Ferrand, elle était chargée d’animer la conférence intitulée “Réinterroger son mode de vie”, en se focalisant sur les énergies du corps.

Lucile Bernadac, professeur de yoga et intervenante, qui discute avec une participante. Photo Juliane Delecroix
Pour ouvrir la conférence, Lucile explique qu’avant d’être professeure de yoga, elle a travaillé dans le marketing bancaire. Avec le temps, Lucile s’est rendu compte qu’elle avait oublié de prendre en considération son corps dans le métier qu’elle pratiquait “je faisais beaucoup fonctionner mon cerveau, mais très peu mon organisme”. Elle a toujours su que ”le corps est fait pour être en mouvement”. Elle ne voulait pas devenir comme certains de ses collègues qui ont eu “des problèmes de dos, de circulation sanguine” dus à l’immobilité physique.
Après cette prise de conscience, Lucile a décidé de porter de l’attention à sa santé. Elle a abandonné son métier, pour devenir professeure de danse, puis de yoga. Grâce à cela, elle a compris comment son corps fonctionnait, et ce qui contribue au bien-être corporel. Ces activités lui ont permis de se recentrer sur son corps et de constituer un préalable au développement d’un mode de vie orienté vers les valeurs du développement durable.
“Se reconnecter à l’intérieur, c’est se reconnecter au vivant”
Le développement durable ne se résume pas à consommer moins de papier, de plastique ou encore de pétrole. Le développement durable passe aussi par ceux qui s’occupent de leur santé à travers l’alimentation, ou encore l’écomobilité… En effet, il y a aussi une durabilité du corps, qui est souvent oubliée. S’intéresser à son corps permet de tout changer, et ramène aux essentiels d’un mode de vie respectueux. Lucile explique que “les personnes qui s’alimentent de produits sains et biologiques contribuent à la protection de l’environnement”. Un corps en bonne santé permet de trouver un équilibre dans toute sa vie, et d’accéder à un mode de vie durable.
Parmi les autres exemples cités, Lucile met en avant la pratique du vélo. “Les gens qui roulent à vélo tous les jours pour rester en forme sont des acteurs du développement durable, car ils limitent les gaz à effet de serre”. Pour clôturer la conférence, Lucile affirme “en préservant sa santé, on entre en connexion avec l’environnement extérieur”.
Des participantes de la conférence ont déjà adopté ce mode de vie. Pour Emily, “contribuer au développement durable passe par une alimentation biologique”, même si elle ajoute qu’il n’est pas évident de favoriser des produits sains, par manque de budget. Julie quant à elle, explique qu’elle a commencé par le yoga, avant de s’intéresser à son alimentation. Autant de raisons de se préoccuper davantage de son corps, pour se connecter à l’environnement.
Eloïse Gerenton et Juliane Delecroix
Catégories :Auvergne
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