Bellerive-sur-Allier s’ouvre à la culture avec le festival francophone du reportage itinérant

Du 12 au 15 février, Bellerive-sur-Allier a accueilli le festival francophone du reportage itinérant, organisé par l’association “Sur les pas d’Albert Londres”. L’occasion pour les habitants de se rassembler autour d’un événement culturel.

Sally Bilaly Sow, Mayline Meynard et Martin Delacoux, les trois lauréats présents à Bellerive-sur-Allier.

Sally Bilaly Sow, Mayline Meynard et Martin Delacoux, les trois lauréats présents à Bellerive-sur-Allier.z

“La culture fonctionne à Bellerive.” C’est par ces mots que François Sennepin, maire de la commune, a introduit la cérémonie des récompenses du festival. Celui-ci était organisé par l’association « Sur les pas d’Albert Londres », du nom du journaliste et écrivain français né à Vichy.

Un festival itinérant

Le festival francophone du reportage court et du documentaire France Monde-France Océans sillonnait la région Auvergne dans différents lieux jusqu’au dimanche 16 février. Il faisait étape à Bellerive-sur-Allier du 12 au 15 février, une première pour la ville. Le Geyser, la Médiathèque Ferme-modèle et le Château du Bost étaient les différents lieux de rencontre de ce festival itinérant autour du thème « Climat et environnement ». “Nous étions déjà allés à Vichy et Cusset par le passé. Nous avons voulu faire participer une troisième commune de Vichy Communauté cette année”, indique Frédéric Prulhière, encadrant et responsable de l’itinérance de l’association. “Bellerive nous a proposé de beaux locaux et était motivée à nous accueillir.”

Bruno Girard, enseignant du CUFR réalisateur et docteur en étude cinématographique de Mayotte, répond aux questions du public.

Bruno Girard, enseignant du CUFR réalisateur et docteur en étude cinématographique de Mayotte, répond aux questions du public.

Le samedi 15 février était la journée la plus attendue, pour sa remise de prix aux lauréats du festival. Avant cela, différentes projections de films avaient lieu tout l’après-midi au Château Du Bost, autour de la thématique la « Francophonie en acte ». Le public présent avait ensuite la possibilité d’échanger avec des journalistes francophones venus du Québec et d’Afrique notamment.

Un événement culturel rassembleur

Plus d’une centaine de personnes étaient présentes sur place, avec des motivations différentes. Certains d’entre eux étaient amateurs de cinéma et de courts-métrages, tandis que d’autres curieux ont simplement aimé découvrir de nouveaux pays et cultures à travers de superbes images. “Cette manifestation est une réussite et les courts-métrages étaient de qualité. La culture se développe peu à peu à Bellerive. Elle n’est plus seulement sportive. Il manque cependant une vraie infrastructure, comme la galerie d’exposition de Vichy par exemple, pour avoir un vrai lieu de rencontre et d’exposition culturelle.” indique Lucienne Terrenoire, habitante de la ville.

Aux alentours de 18 heures, avait lieu la remise des prix en présence du maire de Bellerive-sur-Allier, François Sennepin, ravi de la tenue de ce festival dans sa commune “ J’aimerais qu’il y ait encore plus d’événements comme ceux-ci car ils permettent de nous ouvrir au monde. La ville organise de plus en plus de manifestations culturelles. Je suis fier d’avoir accueilli le festival cette année, et j’espère pouvoir faire de même l’année prochaine”, conclut-il.

La fierté, un sentiment qu’a aussi dû éprouver le grand gagnant du festival, Sally Bilaly Sow, un jeune Guinéen. Ce dernier a reçu le prix du public pour Les mangues : un trésor inexploité, ainsi que le prix du jury pour Bauxite : les ravages d’un business.

Les lauréats de cette année :

  • Bauxite : les ravages d’un business | Sally Bilaly Sow (République de Guinée) | Prix du Jury
  • Solutions vertes | Addéhema Fagbohoum | Coup de coeur du jury
  • Les mangues : un trésor inexploité | Sally Bilaly Sow (République de Guinée) | Prix du Public
  • Alerte le béton tue | Martin Delacoux (France) et Alexandro Kottis (Grèce) | Prix des jeunes
  • Amar Adjili, Le Don Quichotte de l’écologie | Redha Menassel (Algérie) | Prix du Cavilam, francophonies plurielles
  • Inondations : la nature avait pourtant tout prévu | Maryline Meynard (France) | Prix de l’OFQJ France (Office Franco-Québécois pour la jeunesse)
  • Bogota veut être verte | Sara Gonzalez Narvaez (Colombie) | Prix des Alliances françaises et des lycées (décerné pour des jeunes de 15 à 18 ans)

Tom Garnier et Arthur Frand



Catégories :Vichy

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